Comment sortir de la culpabilité ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a une tendance générale à être dans la dévalorisation. Notamment quand on a eu une attitude, un comportement qui ne nous convient pas (vous avez mangé trop de dessert, crié sur votre enfant, tenu des propos que vous regrettez). Cette culpabilité va alimenter la problématique comme nous l’explique Paul Pyronnet, expert en PNL dans cette vidéo.
Pourquoi ? A cause du fonctionnement du système nerveux, dans lequel se trouve le conscient, le préconscient et l’inconscient. Le conscient c’est comme le cheval, l’inconscient le cavalier.
La culpabilité vous tire vers le bas
Dans la culpabilisation, c’est comme si une partie de vous vous attaquait. Vous êtes en train de vous envoyer des signes de reconnaissance négatifs qui s’amassent au niveau inconscient.
Au bout d’un moment, vous allez descendre dans la dévalorisation, l’estime de vous se réduit. Vous allez avoir tendance à vous laisser aller, puis à adopter une posture de victimisation, attiré par votre inconscient (tout devient alors lourd, fatigant…)
Alors, une autre partie de vous se met en route et vous autorise quelque chose de plaisant à court terme mais qui sera déplaisant à moyen et long terme (comme manger devant la télé sur le canapé, jusqu’à accepter des comportements que vous interdiriez même à vos enfants).
Bref, vous allez adopter des comportements qui vous desservent. Ne prenant plus soin de votre santé, votre nourriture, votre corps ou encore vos relations.
Puis on en arrive à subir le monde, on réagit plus vivement vis-à-vis de soi, jusqu’à ce que la culpabilité revienne !
C’est une espèce de double balancier entre ces deux attitudes. La culpabilisation vous entraîne donc vers le bas, il faut en sortir.
Ecouter ressenti : qu’est ce que je vis ?
Troisième clope en une heure, vous vous gavez de frites +++, c’est la énième heure que vous passez dans le canapé …. Demandez vous : qu’est ce que j’apprécie vraiment là-dedans ?
Revenez à plus de raffinement dans le désir, pour pouvoir arrêter de faire ce qui ne paraît plus si bon, et le remplacer par ce qui serait mieux. Demandez vous ainsi :
- qu’est ce que j’apprécierais encore mieux, plutôt que ça ?
- qu’est ce qui serait bon pour moi maintenant ?
L’idée est de remettre du lien positif avec cette partie de nous, de remettre du désir pour faire apparaître de nouvelles idées. Parce que l’éveil des désirs c’est le début de la croissance !
La partie qui nous culpabilisait nous éduque à développer des attitudes plus favorables pour nous, pour les autres. Ainsi on rééduque notre système nerveux à développer des attitudes qui à court terme peuvent demander du courage mais qui apportent de plus grands bénéfices à moyen et long terme.
Pour nourrir un besoin, une envie sous-jacente, il est donc nécessaire de nourrir l’attente, la vigilance et l’élégance dans l’attitude. Et c’est là qu’il y a croissance.
Revenir à l’essence de ce qui nous porte. Que ce soit dans notre couple, avec nos enfants, dans le bus, au boulot en se demandant « quel est mon désir ? » est réellement un moyen puissant de réorientation des pensées et attitudes vers le succès.
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Une réponse
Je pense que je suis un cas d’école de la culpabilité le problème c’est que ça me détruit
un peu plus chaque jour.